Facteur de stress important, le bruit est permanent, notamment au sein des grandes villes : trafic automobile, motos et scooters pétaradants, marteau-piqueur ou perceuse du chantier proche, éclats de voix dans la rue, cour d’école, voisins adeptes du bricolage, de musiques métal ou accroc à la télévision, équipements de ventilation ou de climatisation, etc… Chacun à son propre seuil de tolérance vis-à-vis des nuisances sonores. Actuellement, les textes législatifs et réglementaires relatifs au bruit sont loin de constituer un texte homogène et structuré.
Le désir de calme, de détente et de relaxation incite un grand nombre d’entre nous à isoler les pièces de leur maison. La première étape est d’identifier le type de bruit qui nous perturbe. La loi impose une isolation acoustique des bâtiments, renforcée près des zones affectées par les transports bruyants. Néanmoins, quand celle-ci n’est pas optimale, des bruits extérieurs peuvent pénétrer par des points faibles tels que la porte d’entrée, les fenêtres, la toiture, etc… L’insonorisation des pièces permet un double emploi : elle lutte contre l’intrusion des bruits extérieurs tout en évitant la propagation de nos propres nuisances sonores.
Pour permettre à l’isolation d’être la plus efficace possible, les 3 principaux facteurs à prendre en compte sont les propriétés techniques des matériaux, la bonne installation des systèmes d’isolement et la structure architecturale du bâtiment. L’isolation phonique est alors à adapter au matériau du mur. Une paroi en pierre ou en béton protégera beaucoup mieux que de la brique creuse et n’aura pas besoin d‘une couverture identique.
Par ailleurs, les exigences d’isolation sont différentes entre un particulier et un professionnel. Un studio d’enregistrement de musique, un auditorium ou encore un amphithéâtre nécessitent un couvrement plus important dû à la puissance des bruits émis.
De plus, certaines professions exigent une isolation poussée en raison de la confidentialité des échanges comme dans les métiers du droit ou pour préserver le calme indispensable des lieux comme dans les espaces médicalisés.
Certains matériaux sont une valeur sûre comme la laine minérale et la mousse composite de polyuréthane, tandis que des matériaux naturels comme le lin ou encore la laine de mouton doivent être complétés par un revêtement supplémentaire pour plus d’efficacité. Cette couverture phonique est mesurable avec l’indice d’affaiblissement Rw, calculé par les fabricants d’isolants, en fonction des fréquences sonores.
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